Sureau Echo

Sureau...

Le sureau (Sambuscus nigra) est gardien de mémoires, celle de l'eau et des sources cachées, et celle des hommes, des murs qui les abritent.

Qui mieux que le sureau incarne cette ambivalence d'une source souterraine, le sourcier nous en approche, le géobiologue nous en éloigne. 
Il doit sa dualité à ses couleurs (fleurs blanches et fruits noirs), son parfum (fleurs vanille du pauvre, baies délices en confitures, feuilles malodorantes), à ses vertus d'aliment-remède et sa toxicité. Son bois dur et creux est bâton du pèlerin, ou baguette et balai de sorcière, refuge des fées et dryades et des puissances occultes. Le sureau est craint et respecté, porteur de forces protectrices (de la foudre et du foyer) et de mauvaise réputation, lien entre la vie et la mort, l'air et les profondeurs.
Le sureau est le témoin de ce regard perdu entre l'homme et la plante.
« Mais la dryade exilée dans nos bras ne désespère pas des confiances de mai » P. Lieutaghi (La plante compagne)

Echo...

Le sourcier (ou la sourcière) comme le géobiologue, détecte l'eau souterraine ou plus exactement l'écho en surface correspondant à la présence et à la circulation d'eau en profondeur. 
A l'image du symbolisme de l'eau, reflet de l'inconscient, des émotions et de l'intuition, les énergies dont il s'agit ici ne sont pas toujours mesurables, quantifiables, ni encore reconnues par la science.

Sureau Echo... 

Je vous invite à écouter votre intuition et à franchir le miroir...